Not one of your average fitness girl

Le jour où je suis entrée pour la première fois dans un studio de danse aérienne, je n'avais aucune idée de la place que ça allait prendre dans ma vie.

En grimpant tel le ouistiti bourré dans les tissus, j'ai sué, j'ai galéré et bien rigolé. Mais plus important, je me suis rendue compte que mon corps pouvait faire bien plus de choses que ce à quoi je l'avais habitué. Et on s'habitue vite à la liberté : j'y suis retournée et j'ai enchaîné les figures. J'ai travaillé ma souplesse jusqu'à avoir mon grand écart, puis toucher ma tête avec mes pieds. J'ai enchainé les pompes pour avoir la puissance de défier la gravité.

La sensation de liberté que j'éprouve quand je suis dans les airs n'est pas seulement due à la maîtrise de mon corps et à ma forme retrouvée. C'est aussi parce que mon corps s'exprime. C'est parce qu'il est le sujet. Je ne lui impose pas des cours d'abdo-fessier pour avoir un "bikini body" ou "le rendre dingue avec mes courbes". Je ne veux pas rendre mon corps plus beau en l'affamant ou en l'épuisant. Il est déjà beau parce que c'est lui qui mène la danse. Je lui permet d'être beau en lui rendant la liberté d'être lui-même à son maximum. Mon corps est beau parce qu'il est libre.

Alors bien sûr, si vous avez la motivation de vous lever à 6h pour faire des squats, félicitations ! 

 

Pour ceux qui ont lu jusqu'au bout : voilà une photo de l'époque ou le hook était ce que je pouvais faire de plus cool.

Une histoire de caméléon

Je n'ai jamais vraiment su quel métier me convenait. J'ai suivi le mouvement et j'ai tenté de "tirer" au mieux pour faire coïncider ma formation, mes activités et mes envies.
Par exemple, j'ai voulu comprendre mes pairs, et j'ai fait du droit. J'ai voulu un métier créatif, j'ai fait de la com. J'ai voulu apporter plus de beauté et de créativité aux autres, et j'ai fait de l'édition. Mais au cours de mes différents stages et expériences pro, j'ai eu du mal à trouver ma place. Les éditeurs me cataloguent comme "pas des leurs". En plus, il n' y a pas de boulot. Alors j'ai fait des compromis.
J'ai accepté un poste d'assistante chef de projet Publishing dans un studio d'animation. Ma chef est promue et se détache d'une partie de ses tâches, que je récupère. Et j'en prends d'autres. Parce que je suis là. Web, réseaux, sociaux, licensing, compta. Je suis de moins en moins en contact avec l'édition, les projets s'épuisent. J'ai fait trop de compromis et je suis coincée dans un CDI sans manager, sans mission, sans évolution, sans sens.
Je ne veux plus faire de compromis.
Mon premier, je l'ai fait à 14 ans, quand j'ai accepté de laisser tomber mon option Arts Plastiques en seconde, et depuis, j'ai dérivé. Je veux retrouver un cap. Je saurais m'y diriger, je pense, s'il me correspond vraiment. Mais je me suis tellement adaptée à ce qu'on attend de moi, à ce qu'on cherche sur le marché de l'emploi, que je ne sais plus qui je suis.
Le caméléon sait-il sa couleur?

Je veux retrouver ma couleur. Fixer mon cap. Devenir moi. Et vivre.

True Love

Aujourd'hui, la boutique True Love ouvre ses portes.

Nous avons été accueillis par Lady Tornade et El Bent Tattoo.
Lady Tornade est ma camarade de Pole Dance, donc je connais déjà sa gentillesse et sa bonne humeur. J'ai fait la connaissance d'Humberto, son tatoueur de copain, qui s'est très bien entendu avec mon tatoué de copain.
A l'intérieur la déco vert menthe reste légère et très élégante. Le côté rétro vient surtout des articles en vente. La collection d'accessoire et nippies vaut vraiment le coup d'oeil ! Bien sûr j'ai craqué sur environ la moitié de la boutique.
Je suis repartie les mains vides faute de sous sur mon compte en banque, mais comme on me l'a fait très justement remarquer : mon anniversaire arrive à grands pas !

En bref, il faudra revenir, pour voir la future collection imaginée par Lady Tornade. Et pourquoi pas un jour garder la boutique ?  Si je me retiens de repartir avec toutes les fringues !

Test, 1, 2...

Et voilà !
Moi aussi j'ai un  blog ! Et pourquoi pas ?